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dimanche, 22 juin 2008

La vie dans un potager BIO IV

 En cette fin du mois de juillet, la suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud.

Résumé du troisième épisode :

Annick relève ses pièges une fois par jour. Pour éviter l’utilisation de produits chimiques, les limaces ramassées à la main sont exilées dans une prairie. De nouveaux trous dans les feuilles de pommes de terre : les larves de doryphores oubliées se sont développées et sont aussi voraces que leurs parents. Elles sont, elles aussi, ramassées systématiquement.
jardin-bretagne-mulot-03.pngLe mulot du pommier revient dans le potager du fils des jardiniers pour déguster les fraises. Le piège avec le fromage sera de nouveau en place et cette fois-ci le mulot est exilé trop loin du potager pour retrouver son chemin. Arroser, permet de vérifier la santé des fleurs. A cette occasion, la fille des jardiniers aperçoit dans les feuilles de dahlias des trous creusés par les forficules ou perce-oreilles. Pour les piéger, elle installe des pots de fleurs remplis de paille qui leur serviront de refuge pour la nuit. Exilés dans les rangs de choux, ils aideront le jardinier à se débarrasser des pucerons. Ils passent du statut d’insectes nuisibles à celui d’auxiliaires du jardinier.
jardin-bretagne-chenille.pngLes feuilles de fenouil au goût d’anis sont dévorées par les chenilles de machaons qui sont des papillons protégés. Ces chenilles sont laissées en place car elles n'attaquent pas la partie comestible du légume. Fin juillet, les pucerons s’agitent car un prédateur redoutable arrive : la coccinelle. Dans un jardin biologique, la loi animale, guerre sans merci, est une précieuse aide pour le jardinier.

Episode 4 : En août, il fait une chaleur accablante dans le potager familial. Les légumes se gorgent de lumière et fabriquent de la chlorophyle...

 

 

mercredi, 18 juin 2008

L'agriculture dans le Val d'Oise


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La moitié du territoire du Val d'Oise est couverte par des terres agricoles. Par sa diversité, l'agriculture participe à la préservation du paysage et au maintien de la biodiversité. Mais cette activité économique est fragile. L’agriculture valdoisienne est confrontée à la disparition progressive de la variété et de la diversité de l’agriculture,à la prédominance forte des céréales, au faible développement de l’agriculture biologique et à l’accroissement de la surface moyenne des exploitations.

Pour favoriser le maintien des pratiques agricoles et leur diversification, le Conseil général participe au financement d'actions bien ciblées, en collaboration directe avec la Chambre d’agriculture. Depuis 1999, il mène une action particulière en faveur des arboriculteurs. L’arboriculture représente un patrimoine important en termes de paysage et de biodiversité. Ces grands vergers tissent un lien harmonieux entre des zones urbanisées et les zones plus rurales, voire les massifs forestiers.

Les grandes cultures : 2/3 des exploitations

 

1988

2000

Evolution

Grandes cultures

618

476

-23,0%

Maraîchage

118

24

-79,7%

Fleurs et horticulture diverse

119

44

-63,0%

Cultures permanentes

76

41

-46,1%

Elevages

82

56

-31,7%

Polyculture

82

36

-56,1%

Cultures élevages

113

47

-58,4%

Ensemble

1 208

724

-40,1%

Source : RGA 1988, 2000. Données 1998, 2000 : nombre d'exploitations.

D’après les chiffres de 2000, la prédominance des exploitations de grandes cultures s'affirme (65%) alors qu'il y a un déclin très net du maraîchage et de la filière fleurs et horticulture diverse (-63%). On attend avec impatience les chiffres pour 2008, mais la tendance ne semble pas s’inverser.

sources le Conseil Général et la Chambre d'Agriculture du Val d'Oise

Consommer les fruits, légumes et produits du terroir vald'oisien est un geste important pour soutenir les producteurs locaux et maintenir sur le Val d'Oise une agriculture autre que celles des grandes cultures. On parle dans tous les médias de développement durable, un premier geste est sûrement d'éviter que fruits, légumes, jus de pomme, miel, bière... parcourent des centaines de kilomètres avant de nous parvenir.
Ma modeste initiative avec O'papilles est de participer au maintien d'une production locale dans le cadre d'un commerce équitable.
Bonne journée, Damien.

 

lundi, 16 juin 2008

Rendez-vous Printemps BIO dans le Val d'Oise

Rendez-vous dimanche prochain sur l’exploitation maraîchère de Valérie et Alain Crochot qui  fournissent chaque semaine les fruits et légumes des paniers 0’papilles.
Voici leur adresse :
chemin des patis - Zone maraîchère de la boucle de l'Oise - 95000 – Cergy
à 30km de Paris, l’accès se fait par la  sortie 9 de l’A15


printempsbio-2008-01.png

Valérie et Alain Crochot ont repris depuis un peu plus de trois ans une exploitation d’environ  9 ha. Depuis avril 2008, les légumes et fruits rouges récoltés sont classés C2, produits en conversion vers l'agriculture biologique. L’Organisme certificateur pour l’obtention du label BIO l’an prochain est QUALITE France.

Pendant ce dimanche 22 juin de 10h à 15h, je  pourrai vous réexpliquer le mode de fonctionnement d’Opapilles et vous faire déguster quelques produits :
- les pains BIO de la Fleur de Blé, Boulangerie à l’ancienne et de Patibio,
- les tartes BIO de patibio
mais aussi des produits de terroir et artisanaux du Val d’Oise et du Vexin
- le miel, le pain d’épices du Rucher de la Vieille France
- les terrines de volailles, les différents jus de pommes et les pétillants de la Ferme des Vallées
- les bières de la Brasserie du Vexin, dont la Véliocasse qui a obtenu la médaille d'or au salon de l'agriculture 2008

En espérant que la météo sera clémente, je vous attends pour cet échange convivial, cordialement, Damien.

dimanche, 15 juin 2008

La vie dans un potager BIO III

La suite des aventures dans le potager de la famille Aublac-Fiche, situé en plein coeur du bocage breton à Cast, petit village du Finistère Sud. 

Résumé du deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet, d'autres dangers s'annoncent.
jardin-bretagne3-01.pngUn joli petit papillon blanc, le Piéride, a pondu 80 œufs sur une feuille de chou. Les 80 chenilles qui naîtront, mangeront le chou jour et nuit. Pour s’en débarrasser, Annick la jardinière, a préparé un mélange de Bacillus Thuringiensis qu’elle pulvérise sur les choux. Cette bactérie provoque chez les chenilles une maladie mortelle, tout en épargnant les autres insectes. Trois jours plus tard, ce sont les pommes de terre qui sont envahies de doryphores dont l’appétit est sans limite. Le fils des jardiniers alimente le compost familial, usine de recyclage où travaillent jour et nuit, entre autres, des lombrics spécialisés différents de ceux rencontrés en pleine terre. Avant de se coucher, Annick ramasse de la sauge pour son infusion. Elle rencontre une femelle crapaud qui travaille pour elle en éliminant les insectes nuisibles. Le mulot du pommier fait son tour par le compost, interrompu par une averse nocturne.
jardin-bretagne3-02.png Annick repère les doryphores qu’elle ramasse systématiquement mais elle oublie les œufs pondus sous une feuille et qui donnent naissance à de minuscules larves très voraces. Pendant ce temps, les feuilles de noisetier sont dévorées par les chenilles Tantrèdes. Elle piège les limaces, qui s’attaquent chaque nuit au carré de carottes, avec la "planche à pommes de terre" ou avec des coupelles remplies de bière. La nuit suivante, sur la route des carottes, de nombreuses limaces meurent d’avoir trop bu de bière, d’autres se régalent des morceaux de pommes de terre et restent sous la planche au petit matin...

 Troisième épisode : Annick n'a plus qu'à relever ses pièges une fois par jour. Les deux dernières semaines de juillet semblent plus tranquilles...

 

mercredi, 11 juin 2008

La culture biodynamique de la vigne

Les différentes viticultures :
la viticulture raisonnée dont l’objectif est d'intervenir selon un calendrier respectant au mieux la vigne, en utilisant les molécules les plus écologiques et en réduisant les doses des produits proposés sur le marché,
la viticulture biologique dont l’objectif est de favoriser un équilibre entre les différentes maladies et les différents insectes présents dans les vignobles, en utilisant aucune molécule chimique de synthèse,
la viticulture biodynamique dont l’objectif, en complément de la viticulture biologique, est de dynamiser la vigne en l’aidant à résister par elle-même aux agressions extérieures (maladies, insectes et produits épandus dans le voisinage) à l’aide de produits naturels utilisés à doses homéopathiques, tels que l’ortie, la prêle, certaines préparations adaptées, en choisissant les bonnes dates pour chaque opération de la vigne.

Les vignerons adeptes de la culture biodynamique ont fait un choix, parce qu’ils ont compris que l’emploi de tous ces produits finiraient par déséquilibrer l’écosystème de leur vignoble et par porter atteinte à la fertilité de leur terre.

 

Pour en savoir plus sur la viticulture biodynamique 

lundi, 09 juin 2008

Neuvième édition du Printemps BIO

Pendant cette neuvième édition du Printemps Bio, les régions françaises vivent au rythme des actions menées par tous les acteurs de l’agriculture biologique.

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Des portes ouvertes et marchés Bio sont organisés en Ile de France pour faire connaître les techniques, les principes et les valeurs de ce mode de production respectueux de l’environnement.
Le dimanche 22 juin, vous pourrez à cette occasion, rencontrer Valérie et Alain Crochot sur leur exploitation maraîchère, située à Cergy (Val D'Oise). Ils ont sollicité ma participation à leur journée portes ouvertes. Je serai  présent pour vous informer sur les produits Bio distribués par O’papilles.

printempsbio-04.pngToutes les activités de l’agriculture biologique sont soumises au strict respect d’un cahier des charges rigoureux. Tout opérateur (producteur, préparateur, distributeur) notifie son activité auprès de l’Agence Bio. Des procédures de contrôles et de certification sont appliquées pour assurer le respect du mode de production des produits Bio. Un certificat est délivré par les organismes indépendants agréés par les Pouvoirs publics pour les produits jugés conformes à la réglementation en vigueur concernant le mode de production biologique.

En plus de la contribution à la préservation de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité, la production, la transformation et la distribution de produits biologiques sont au cœur du développement durable et renforcent les liens sociaux. O’papilles distributeur sur le Val d’Oise s’inscrit dans cette dynamique.
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dimanche, 08 juin 2008

La vie dans un potager BIO - II

Résumé du premier épisode :
En avril, Annick la jardinière est de retour dans le potager après plusieurs mois de calme absolu. En Bretagne, les nuits d’avril sont encore fraîches et dans la serre Annick installe ses graines dans de petits pots de terre.
jardin-bretagne1-02.pngVers 20h, le mulot du pommier, qui sent tout et qui voit tout, se réveille et part pour une exploration. Son nez lui sert de guide gastronomique. La petite serre est alors une boulangerie de luxe qui sent la graine en libre-service. Le lendemain matin, Philippe le jardinier aux grosses chaussures entreprend les semis en pleine terre, profitant d’une petite semaine de beau temps annoncée par la météo. Annick se rend compte qu’elle a perdu 18 graines à cause du mulot et met en place un piège pour emprisonner l’infatigable gourmand. La nuit suivante, le mulot du pommier ne résiste pas à l’odeur hypnotique du gruyère et se retrouve emprisonné puis exilé dans la prairie située à 200m. Après une journée d’errance, le mulot retrouve son potager préféré et son trou au pied du pommier. Il aurait fallu l’éloigner d’au moins 500m pour éviter son retour.
jardin-bretagne1-01.pngUne semaine plus tard, les premières graines ont germé et un autre danger guette les jeunes feuilles de laitue. Ce sont les limaces affamées par l’hiver. Depuis 17 ans, Annick et Philippe n’utilisent pas d’insecticides chimiques aussi, la nuit, ils doivent inspecter le potager et ramasser les gastéropodes qui sont ensuite déposés dans la prairie voisine. Le fumier est arrivé à temps pour la suite des semis en pleine terre. A longueur de temps les lombrics, travaillent, tracent, aèrent, améliorent le sol…

 Deuxième épisode : après les mois de mai et juin qui ont vu les légumes du potager se développer, le 2 juillet d'autres dangers voient le jour...

 Dimanche prochain, le troisième épisode des aventures du potager BIO...

mardi, 03 juin 2008

La santé polluée

Suite à l’émission « la santé polluée » sur France 3, une première réaction car on peut être fortement inquiets sur la quantité de pesticides contenus dans les fruits et légumes.
En effet, la France est le premier utilisateur de pesticides de l’Union européenne. Les sols, loin de pouvoir filtrer près de 80 000 tonnes chaque année, soit environ 3 kilogrammes de matière active par hectare, absorbent et diffusent ces produits chimiques toxiques dans la biomasse, l’eau et l’air.
L’utilisation massive de pesticides défraie régulièrement la chronique : pollutions locales, dépassement des limites autorisées dans les aliments, pollution des nappes phréatiques, terres agricoles contaminées pour des centaines d’années... Des études alertent régulièrement sur les dangers des pesticides pour la santé : cancers, malformations congénitales, risques d’infertilité, de troubles neurologiques, systèmes immunitaires affaiblis... Ingérés ou inhalés, ces produits toxiques se concentrent tout au long de la chaîne alimentaire.
946186546.png Il faut que les modes de cultures soient plus en adéquation avec les milieux naturels et proposer aux consommateurs des produits sains sans résidus de pesticides. Renoncer aux pesticides n’est pas renoncer au progrès mais bien au contraire revaloriser les terres et assurer la santé des générations futures. De notre côté, en tant que consommateurs on doit accepter que les récoltes de fruits et légumes soient dépendants des aléas climatiques (trop de pluies, orages violents, pas assez de soleil…).

dimanche, 01 juin 2008

La vie dans un potager BIO

La vie dans un potager BIO en 6 épisodes, une production de  France3 diffusée en mars 2007.
Le petit potager familial du Moulin Neuf, situé au cœur du bocage breton, tout près de la petite ville côtière de Douarnenez, n’est pas un jardin comme les autres : pour ne pas polluer le sol, pour manger des légumes sains, et pour ne pas transformer le potager en désert aseptisé, les jardiniers n’utilisent pas le moindre produit chimique, et cela depuis près de 20 ans. Ce potager naturel est filmé comme une jungle miniature peuplée de milliers d’animaux… et de quelques géants, les jardiniers.
Voici le premier épisode :

 
La suite dimanche prochain... 

mercredi, 23 avril 2008

La roquette, une saveur surprenante

1799234877.jpgLa roquette est un légume de la famille des brassicacées (synonyme de crucifères), comme le brocoli ou le radis. Sa saveur s’approche de la « noisette moutardée ».
Les Égyptiens, les Grecs et les Romains attribuaient à la roquette de nombreuses vertus médicinales, dont celle d'être aphrodisiaque. Cette réputation n'a pas échappé aux autorités religieuses qui, au Moyen Âge, interdisaient de la cultiver dans les jardins des monastères.  Depuis le début du XXe siècle, sa popularité ne cesse de grandir, particulièrement dans le sud de la France et en Italie.
La roquette est une excellente source de vitamine K, nécessaire pour la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang et qui joue aussi un rôle dans la formation des os. C’est aussi une source de vitamine B9 (folate). Elle participe à la production des nouvelles cellules, notamment durant les périodes de croissance et pour le développement du foetus.
Le goût de la roquette est prononcé et on la combine souvent avec d’autres ingrédients dont elle relève la saveur : les salades et jeunes épinards mais aussi la salade de pommes de terre ou plus original du fenouil avec des quartiers d’orange. Les feuilles les moins tendres peuvent être cuites comme un légume ou ajoutées aux soupes, par exemple la traditionnelle soupe de pommes de terre et poireaux.
Une idée savoureuse pour accompagner des pâtes, un poisson blanc ou de la volaille : un pesto. Passer au mélangeur des feuilles de roquette, des noix, du parmesan et du jus de citron. Mélanger et ajouter de l'huile d'olive en filet jusqu'à l'obtention d'une sauce homogène.
On a découvert que la roquette est extrêmement utile pour combattre les nématodes qui attaquent les plants de tomates, de poivrons, de courgettes et de concombres. En agriculture biologique, on la fait donc précéder ces cultures dans le cycle de rotation.

Source : passeport santé

mercredi, 26 mars 2008

Ouverture du site Opapilles le 7 avril

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Je vous confirme l'ouverture de mon site web opapilles.com le 7 avril 2008.

Ces jours ci je contacte les producteurs du Val d'Oise pour constituer un catalogue de produits. Vous pourrez le consulter dès le 7 avril et faire vos achats en ligne.

Tous les produits seront issus de l'agriculture biologique ou raisonnée. Dans tous les cas je vous assurerai une traçabilité complète. Je recherche pour vous les produits disponibles de meilleure qualité.

Mes démarches sont fructueuses, les producteurs du Val d'Oise proposent de très bons produits.
à très bientôt,
n'hésitez pas à me contacter, Damien.

Opapilles.com : vente en ligne et livraison de paniers, de produits alimentaires BIO et du terroir, issus exclusivement de producteurs locaux Val d'Oisiens(95)

Et n'oubliez pas :"consommons autrement et pensons à nos producteurs locaux!"

vendredi, 15 février 2008

Réalisez un reportage multimédia sur l'environnement

Vous vous intéressez à l'environnement: problèmes de pollution, solutions innovantes, biodiversité, agriculture biologique, développement durable.

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 Le site d’information, Rue89, créé par d'anciens journalistes du quotidien Libération organise un concours de reportages multimédias, utilisant vidéo, diaporama ou sons en plus du texte sur le thème de l’environnement. Les vainqueurs seront sélectionnés par un jury de personnalités et par les internautes Le dépôt des candidatures est encore ouvert jusqu’au 28 février.

Source: Prix Rue89 du reportage multimédia environnement